Burger vegan à Hank

L’adresse

Hank. Tu connais, je connais, même à Lyon ils connaissent. Sauf que là on teste l’a­dresse dans le 9e, rue de Rochechouart (aucun rap­port avec la ville de Haute-Vienne). Dedans, il y a de la place. Le truc qui manque à l’a­dresse rue des Archives. Il y a aus­si PAS le mec avec les che­veux gris, qui est clai­re­ment le patron, ça aus­si ça manque.

Le burger

Hank. On avait tes­té à l’ou­ver­ture et on était Wouh, puis Wof, et puis avec le temps c’é­tait Oh ! quand les frites deve­naient des wedges conge­lées. Mais là ils ont du Beyond Meat, alors on y est retour­nés pour se faire une idée.

Surprise, Hank n’a pas chan­gé ses recettes[1]. C’est tou­jours la même carte, mais pour +2€ tu peux avoir un steak beyond©️ meat™️. La base du bur­ger est iden­tique, ce qui change c’est la sauce, un peu comme dans un film Marvel[2] :

Un bun frais, fait arti­sa­na­le­ment spé­cia­le­ment pour notre res­tau­rant vegan, des tomates, des cor­ni­chons, des oignons, de la salade et du fro­mage végé­tal fondant.

J’ai pris un Touriste, avec une sauce au poivre vert. Ma +1 a pris une Rockeuse, avec de la sauce aux figues et de la roquette fraîche. “Le mien est mieux. ‑Non le mien” 👌. En pho­to, la rockeuse[3] :

Et aus­si le Touriste, agréa­ble­ment habillé de mon plus beau t‑shirt Noam Chomsky et de mon swea­ter rouge signa­ture™️, tis­sé en vrais poils de chat©️ :

Par rap­port à Aujourd’hui Demain, c’est bien meilleur. AJDM, c’é­tait vrai­ment “On a mis un steak cool et ça suf­fi­ra”. Là, on se confronte à des recettes vrai­ment mar­quées, même si elles ont été conçues sur un pat­ty dif­fé­rent au départ.

Le pain ne se délite pas, même s’il est un brin sec et qu’on peine à voir l’as­pect “frais et arti­sa­nal” en le regar­dant. La tomate hors sai­son s’est com­plè­te­ment per­due en plein février, mais les sauces remontent le niveau et donnent une vraie iden­ti­té au burger.

Le patty

Je l’ai déjà dit, c’est bluf­fant. Si j’é­tais pas dans un res­to vegan, j’au­rais pas confiance. On me sert ça dans un res­to qui fait aus­si de la viande, j’hé­site à me dire qu’on s’est plan­té de com­mande. C’est presque un défaut du pro­duit, parce que dans le mau­vais contexte, il génère doute & suspicion.

De près, scru­tant ta “viande”, tu vois que c’est en pas. Mais quand même, l’a­ni­mal mort broyé-recons­ti­tué, c’est pas très loin. Tu peux zoo­mer la pho­to, elle est en 1500px juste pour ça.

L’avis de ma copine : “c’est comme du mau­vais steak, ça m’in­té­resse moins qu’un bur­ger végé clas­sique”. Aussi, elle a trou­vé un bout dur dedans (“De l’os !”), pas exac­te­ment top.

L’accompagnement

Des wedges… Avec une sauce à la morve pour +1,5€. Oubliez que j’ai dit morve, je vou­lais dire vegan fro­mage. Enfin la tex­ture… C’est juste un peu plus jaune que quand t’es malade. À part le raw­mem­bert de 42 degrés, le faux/vro/mage, c’est pas l’a­mour fou.

Un burger avec de la sauce "crème" et des wedges noyées dans le fromage vegan.

Bilan

Ouais. Le bur­ger est cool. J’étais venu par curio­si­té culi­naire, je suis satis­fait du résul­tat. C’est bon, meilleur que mes der­nières fois à Hank, mais ça a ses défauts (pain, “fro­mage”). L’accompagnement est naze. Les vic­toires du bur­ger vegan de la musique 2019 res­tent à Season Square. Pas juste parce qu’ils sont rue du Chevaleret.

AUSSI. pour le zéro déchet, c’est vrai­ment pas ça : le papier sous le pla­teau (INUTILE), les cou­verts en bois (MÉTAL BORDEL), le papier autour du bur­ger (KSSSS!), l’au­to­col­lant sur le papier autour (KSSSS!). Les endroits cools réduisent leurs déchets.

Notes

[2]: Ceux qui ont vu Iron Man, Dr. Strange et Ant-Man savent.

[3]: Le retour des belles pho­tos, hein ?