Le burger vegan de PNY

Alors comme ça PNY à un bur­ger vegan ? Avec du vegan ched­dar et un steak made in france des Nouveaux Fermiers, qui semble jouer dans la cour du Beyond Meat. Par l’o­deur allé­ché, j’ai résis­té bien 48h avant d’y aller.

Le bur­ger est genre le truc le plus basique qui soit : un pat­ty, un bun, pickles, ket­chup, mou­tarde, ched­dar. Quand tu le manges, tu te sens comme Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction : sor­ti d’un fast-food amé­ri­cain par cher.

Mais c’est pas désa­gréable, parce qu’on sait que j’aime bien les bur­gers simples et authen­tiques qui donnent le vrai goût des choses et incitent à vivre en har­mo­nie avec l’es­sence du bur­ger (sic).

Bref, par­lons du steak. Déjà, petite mort inté­rieure, il n’est pas bio. Ensuite sa com­po fait vite déchan­ter : blé (bien), huile de tour­ne­sol (ouais), soja (ok), arômes natu­rels (hmmm), arôme fumée (non), mal­to­dex­trine (stop), extrait de malt d’orge (stop stop stop).

Un steak avec tout ce qu’il faut d’ex­haus­teur de goût et qui te fait dire “Ben oui, c’est bon, c’est plein d’un truc qui don­ne­rait bon goût même à du car­ton”. Donc bon, mais pas par magie. La com­po intégrale :

Eau, pro­téines de blé (glu­ten de blé, ami­don de blé), huile de tour­ne­sol, pro­téines de soja, extrait d’épice (oignon), arômes natu­rels, arôme de fumée, ami­don de pommes de terre, colo­rant : poudre de bet­te­rave (jus de bet­te­rave concen­tré, mal­to­dex­trine, acide citrique), sel, sta­bi­li­sant : méthyl­cel­lu­lose, extrait de malt d’orge

https://lesnouveauxfermiers.com/nos-produits/

Mais oublions la com­po, c’est quoi le res­sen­ti ? Première bou­chée : c’est bien grillé, c’est un peu dur à l’ex­té­rieur, mais ça reste tendre dedans. Je pense un ins­tant à Sojasun, et puis non, c’est beau­coup plus tendre et moins sec.

Je regarde l’in­té­rieur : c’est vrai qu’on s’ap­proche un peu d’un Beyond Meat visuel­le­ment. Mais on est à des kilo­mètres au niveau tex­ture. Là on est plus sur un excellent mélange qui rap­pelle un pat­ty de super­mar­ché qua­li, mais dont j’ai oublié nom.

C’est sym­pa, pas affreux, mais pas de quoi se rou­ler par terre. Pour ce que c’est, ça fait un job cor­rect voir bon. Dans l’ab­so­lu, ça ne me ravit pas. C’est juste un steak végé indus de plus. Rien qui riva­lise avec des vraies adresses véganes, comme Season Square ou Burger Theory.

Ceci dit c’est une bonne alter­na­tive au bur­ger végé de PNY, avec ched­dar et cham­pi­gnon por­to­bel­lo pané. Pour des rai­sons évi­dentes, paner un por­to­bel­lo conduit imman­qua­ble­ment le convive à se brû­ler au 3e dégré une fois que l’eau bouillante dégorge direc­te­ment sur son palais et ses papilles.

Verdict : ouais, ben PNY, on y va tou­jours sur­tout pour les frites au ched­dar (au vrai ched­dar blanc, pas à la sauce ched­dar orange).

Surtout à 16 fucking euros le bur­ger SANS side (mer­ci à @golem42 pour la remarque).