Où manger des donuts à Paris ?

Cet article sera mis à jour selon l’é­vo­lu­tion de nos péré­gri­na­tions culi­naires. Aussi, on ajou­te­ra des pho­tos plus tard pour cer­taines adresses, parce qu’on est des blo­gueurs odieux trop bien pour ça. Ou alors pas vrai­ment rien de tout ça.

Boneshaker

Boneshaker, 77 rue d’Aboukir. Métro Sentier.

Voilà, fin de l’ar­ticle. L’adresse où vont tous les gens bien, et où tous les autres rêvent d’al­ler. Boneshaker, c’est bon, c’est gras, c’est fin, les recettes changent sou­vent, et ils ont aus­si des rou­lés à la can­nelle. En plus, c’est vegan.

Boneshaker, c’est l’a­dresse où les gens font la queue sous la pluie, dans le froid, parce qu’ils savent que sinon, quel­qu’un fera la queue à leur place et aura le der­nier donut. Et leur vie n’au­ra plus de sens. Rien ne pour­ra les conso­ler. Alors qu’à vingt mètres il y a les cookies de Cookie Love, ils n’en vou­dront pas.

C’est l’a­dresse où tu vas quand tu es à Sentier, qu’il est 15h, et où tu te dis “Putain si ça se trouve ils ont déjà écou­lé leur stock et ils sont fou­tus d’a­voir fer­mé bou­tique”. Parce que oui, à Boneshaker, ils ferment la bou­tique quand ils ont plus de stock. Et sou­vent c’est à 17h30.

Est-ce que j’ai une pho­to pour illus­trer ? Non. Parce que faute de pou­voir fran­che­ment man­ger sur place, et faute de savoir se rete­nir plus de deux secondes, tous les bei­gnets de Boneshaker en notre pos­ses­sion ont été man­gés vite et sale­ment, pres­qu’à même le banc sur la place juste à côté.

[Section ins­pi­rée de faits réels]

Besties Bakery

Besties Bakery, 10 rue des ber­nar­dins. Métro Maubert Mutualité (10).

Là j’ai des pho­tos. Brace your­self, c’est presque tout ce que j’ai à dire, et c’est car­ré­ment la rai­son pour laquelle j’é­cris cet article. Ça, et pour convaincre A. d’é­crire les articles sur les ramens avec les­quels je vous tease depuis 1999. C’est-à-dire 2 mois tout au max, mais toi aus­si tu es sur Twitter et tu sais ce que ça fait à ton sens de la temporalité.

Donc, Besties (et pas Beasties). Situé au bout d’une rue pau­mée dans une toute petite bou­tique à deux pas de Maubert, Besties est tenu par 2 meufs, qui font des donuts sans mettre Donut dans leur nom, ni leur nom sur leur enseigne, qu’on voit à peine du bout de la rue, et c’est pas mes lunettes.

Je demande à A. son avis elle me fait “pouce levé”. Un “deuxième choix” si on est dans le coin et pas à Boneshaker. La pâte est bien, le gla­çage est cool, les recettes sont pas d’une ori­gi­na­li­té folle, mais c’est cool et y’a vrai­ment du choix. Et les donuts ont une taille humaine, contrai­re­ment à Hmmm Donut (voir plus bas). Mention +++ pour la recette à la rose.

À l’ins­tar de Boneshaker, on ne peut pas vrai­ment s’as­seoir sur place. Mais c’est pas fran­che­ment une idée, vu que les verres sont en plas­tiques jetables (j’ai vu des gens être ser­vis). En vrai, Besties c’est pas les bes­ties de la pla­nète, parce qu’elles pro­posent quand même la livrai­son. La livrai­son dans toute la frea­king France.

Genre si tu veux faire explo­ser ton bilan car­bone et ta gly­cé­mie en un seul coup, il y a ça. Non seule­ment j’adhère pas, mais en plus j’ai du mal à croire que ça livre jus­qu’au fond du Limousin.

The French Donut

The French Donut, 56 rue de la bruyère. Métro Trinité (12).

Anciennement Hmmm Donut, ou Humm Donut, ou alors Hmmmm Donut. Moins bon, moins fin, plus fat. The French Donut, c’est l’a­dresse où tu vas quand tu es dans le coin, que tu n’as aucun espoir d’al­ler à Boneshaker parce qu’il est 17h03, et que tu comptes ne pas man­ger le soir. 

Avec une pâte moins inté­res­sante et des recettes ori­gi­nales, mais com­po­sées de 65 types de sucres dif­fé­rents. Par exemple si tu veux un Donut au Kinder bue­no ou au M&M’s c’est là qu’il faut venir. Aussi, si tu veux pou­voir te poser avec un café ser­vi dans une vraie tasse, c’est là aussi.

The French Donut, c’est l’a­dresse où A. n’a pas envie d’al­ler, mais où moi je ne dis pas non. Et je dis d’au­tant moins non qu’il leur arrive de don­ner leur stock res­tant en fin de jour­née. (A. me dit que Boneshaker lui a aus­si fait des réducs en fin de jour­née il y a très très long­temps quand ils étaient pas connus).

Est-ce que j’ai des pho­tos ? On ver­ra la pro­chaine fois, si j’y pense. Est-ce que je met­trais vrai­ment cet article à jour ? Probable, parce que j’es­saie aus­si d’al­ler à C’est mon donut (rue du Chemin Vert ou rue de Dunkerque, leur mar­ke­ting est désas­treux et j’y capte rien). Yup, et c’est fait 🎉.

C’est mon donuts

C’est mon donuts, Paris 11 (métro Saint Ambroise) et Paris 9 (métro Anvers)

“Donut” c’est du sin­gu­lier, “donuts” c’est du plu­riel. Mais c’est pas le seul pro­blème de C’est [mes] donuts. Il y a leur mar­ke­ting web, qui ne va pas du tout. Aucun site web : juste un compte Insta et un FB mis à jour en 2020. Pas d’a­dresse claire sur Insta. Paris 11 = 49 rue du Chemin vert ; Paris 9 = ?? rue de Dunkerque. Je le sais, parce que j’ai cher­ché ailleurs…

Côté saveur, ça ne s’ar­range pas. Des donuts très géné­riques, très sucrés : “J’ai goû­té des donuts indus­triels qui avaient une meilleure pâte” com­mente Armie. Devant la liste des par­fums, on se demande s’ils ont pas secrè­te­ment pos­sé­dés par Ferrero : Donut Kinder Bueno, Donut Kinder Country, Donut Raffaelo…

Forcément, avec ce genre d’in­gré­dients, la liste d’al­ler­gènes explose : glu­ten, soja, vinai­grette, cha­pe­lure, mol­lusque, cre­vette, donuts (sic), sushi (euh ?), pâtis­se­rie (maiiiis)… La liste semble infi­nie et pas plus claire que leur mar­ke­ting. Impossible même de savoir si c’est fran­che­ment végé. [Je découvre ça en écri­vant l’ar­ticle, ma joie modé­rée est palpable].

Bref, on valide pas. On conseille pas. On n’y revient pas. Mais on quand même fait des photos.

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Et pour l’in­for­ma­tion des masses objec­tive et de qua­li­té, on a même récu­pé­ré la carte et les aller­gènes. Embauchez-moi comme journaliste !

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