Accès réservé aux voyages temporels

Quoiqu’il arrive, on n’en­voie jamais d’hu­mains dans les voyages dans le temps. Trop dan­ge­reux, trop instables émo­tion­nel­le­ment. À la place, on envoie des robots, des IA plus ration­nelles et qui ne risquent pas d’a­gir inconsidérément.

Quand un robot casse dans le pas­sé, on envoie un robot pour le répa­rer. Pas de prise de risques. Mais là, il y a un pro­blème. Dans cer­taines zones, les robots envoyés cassent. Et les robots répa­ra­teurs subissent le même sort. Quelques soient les robots, il y a des zones où ils black-outent. Il faut envoyer un organique.

Mais accom­pa­gné de robots pour l’en­ca­drer. L’idée, c’est qu’il y a des zones géo­gra­phiques où arrivent les pro­blèmes. On peut envoyer des robots autour, mais quand ils entrent dans ces zones, down.

Note : dans cet uni­vers, il n’y a de voyage que vers le pas­sé, pas vers l’a­ve­nir. Et le voyage dans le temps est régle­men­té et aux mains uni­que­ment de cer­taines équipes mili­taires et scientifiques.

Le scé­na­rio ÉVITE les cli­chés du type : l’hu­main envoyé va agir irra­tion­nel­le­ment ou les robots vont se révé­ler aus­si irra­tion­nels et dan­ge­reux que les humains.

À la place, même l’hu­main n’ar­rive pas à accé­der aux dites zones. Personne n’y arrive, par aucun moyen. Les scien­ti­fiques en arrivent à la conclu­sion suivante :

Ces zones sont des zones où d’autres per­sonnes ont voya­gé dans le temps.

Mais en venant du futur, du futur des per­sonnes qui voyagent déjà dans le temps, un futur plus loin­tain. La ques­tion devient alors “Pourquoi reve­nir dans des zones cen­sé­ment déjà explo­rées ?” et “Pourquoi rendre ces zones inac­ces­sibles aux voya­geurs tem­po­rels venant d’une époque antérieure ?”

Est ce pour mas­quer quelque chose ? Parce qu’ils ont fait une découverte ?

On pour­rait orien­ter le scé­na­rio sur l’axe : des zones déjà visi­tées deviennent inac­ces­sibles. Par exemple parce que les voya­geurs du futur veulent empê­cher les voya­geurs de leur pas­sé de retour­ner dans le temps.

Ça devient un pur thril­ler céré­bral, fon­dé sur les hypo­thèses, leur vali­da­tion et leur réfutation.