Burger vegan à Aujourdhui Demain

Meat, the final fron­tier. Here are the voya­gees of the USS Burgervege. It’s five year mis­sion, explore new joints and eat news fries. To bold­ly go, were Sébastien Kardinal has gone before twice.

L’adresse

Aujourd’hui Demain est un concept store en face de l’an­cien appart de ma grand-mère. Donc dans le 11e. Concept store, ça veut dire qu’ils font tout. Resto. Check. Café. Check. Épicerie vegan avec du vrac. Check. Vente de fringues, de sacs, de cups (pas pour tes nouilles) et de rasoirs zero waste. Check check check.

Le burger (ancienne version)

J’étais déjà pas­sé en novembre 2018 là-bas. Mais @golem42 m’a retea­sé le truc en m’ex­pli­quant qu’ils fai­saient du bur­ger Beyond Meat main­te­nant, beyond quoi. Mon der­nier avis est là (clique pour avoir les tweets en réponse qui détaillent) :

Testé Aujourd’hui Demain, un concept store vegan dans le 11e. Ça fait épi­ce­rie, fringues, hygiène zéro déchet ET café / res­to. Avec des bur­gers https://t.co/2U3SvC0m6c pic.twitter.com/2eIA6EIa0y— 🔥 burgervege@mamot.fr 🔥 (@burgervege) November 13, 2018

Le burger nouveau

Comme Hank, Aujourd’hui Demain uti­lise désor­mais des pat­tys Beyond Meat venus des USA et fabri­qués dans des labos où ils recréent la tex­ture de la viande à par­tir de plantes. C’est vegan. C’est sans OGM. Et c’est de la pro­téine de pois. C’est même sans glu­ten et sans soja. C’est dit dans leur FAQ :

The Beyond Burger is the world’s only plant-based bur­ger that looks, cooks, and satis­fies so much like ground beef pat­ty […]. It is made without soy or glu­ten and is GMO Free.

Est-ce que ça a vraie­ment la tex­ture de la viande ? Oui ! C’est bluf­fant. Ça saigne (des années de R&D et une tech­no pro­prié­taire pour ça). C’est rouge à l’in­té­rieur (même si l’ex­té­rieur res­semble à une chaus­sure en cuir de l’URSS). C’est tout ce que tu as envie de mon­trer quand on te dit “Non mais c’est jamais pareil les steaks végé”.

Alors bien sûr, ça imite pas la viande d’un onglet, ça imite la bouillie d’a­ni­mal mort haché qu’on sert dans les bur­gers. La souf­france en moins, et l’in­cer­ti­tude sur “y’a com­bien d’ad­di­tifs dedans ?” en plus. Mais ça riva­lise avec Season Square, et c’est pas peu dire.

Et à part ça ? Ben justement.

Un pain qui se déchire dans mes mains comme si j’al­lais célé­brer la messe. Une sauce orange sym­pa­toche, mais qui coule sur mes mains comme si j’é­tais le Christ en croix. Des figues sur la recette, mais qu’on sent pas trop. Du “joie gras” qui me laisse indif­fé­rent (c’est du gras, du sel et des addi­tifs, on me la fait pas).

Bref, un bur­ger qui s’ap­puie uni­que­ment sur son steak et sa tech­no, mais dont la recette peine à cham­bou­ler. Du coup, j’ai hâte de voir ce que Hank fait du même steak. Parce que si tout le monde se met à l’u­ti­li­ser, ça va vite deve­nir le nou­veau Soja Sun. Faudra reve­nir à la base : faire une recette bien.

L’accompagnement

Ouais ben on aurait bien pré­fé­ré des frites. Les patates là, ça tombe pas super top avec le bur­ger. C’est des pommes genre gre­nailles et de la patate douce. En soi, RàS, mais bon… Le bur­ger est déjà copieux, sur­tout en brunch (2 bois­sons, un plat, un dessert).

Ma copine a pris la soupe : “C’était de la soupe quoi”.

Bilan

Une curio­si­té, pas un coup de cœur. C’est le truc où tu amènes les non-végés pour la démo. Aussi, j’ar­rête les notes, c’est antipédadogique.